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Bolivia

Bolivie
Partis de Puno (au Pérou), nous optons pour la route de Yunguyo, considérée comme la route la plus facile et la plus sure pour passer en Bolivie. Notre passage s’effectue à Kasani, et quelques 8 Km plus tard nous arrivons à Copacabana ou nous attendons environ 1 heure et demie avant de changer de bus. A St Pedro de Tiquina, nous descendons du bus pour traverser une partie du lac Titicaca à bord d’un petit bateau à moteur pendant que notre bus emprunte un bac. Puis, à nouveau, le bus cette fois jusqu'à La Paz. Une fois arrivés, nous demandons à d’autres voyageurs s’ils auraient un endroit où dormir à nous recommander. L’hôtel en question se révèle cher pour ce que c’est, et surtout très bruyant ! Les jours suivants nous réalisons que La Paz est très chère ! En fait, même si la Bolivie est sensée être moins chère que le Pérou, lorsque nous arrivons à La Paz, nous explosons le budget ! En fait nous sommes même largement au dessus de notre budget péruvien (même lorsque nous étions à Ayacucho) Mais à y réfléchir, au Pérou nous étions essentiellement dans la région d’Ayacucho qui est une des plus pauvres du Pérou et qui plus est, nous étions essentiellement « a la campagne…) enfin, on ne peut pas dire qu’Ayacucho soit très touristique… (nous y avons croisé très peu de « gringos »… ) ce qui n’est pas le cas de la Paz et de Copacabana (pour ne citer qu’elles)
Et puis, de toute façon, quoi qu’il en soit, ce n’est qu’un budget et ça ne reste qu’un budget : nous sommes en vacances et sommes là pour nous faire plaisir !

Après quelques jours passés à prendre nos repères, nous familiariser avec la monnaie bolivienne, effectuer des démarches administratives auprès du consulat de France et faire les magasins artisanaux pour mes cadeaux de Noël, nous retournons à Copacabana afin de visiter « la Isla del Sol », île sacrée située sur le lac Titicaca.

Le lac Titicaca s'étend sur environ 8 562 km², Sa longueur est de 204 kilomètres, sa largeur de 65 kilomètres. Par moment on se demande si on ne trouve pas plutôt face à la mer car impossible d’apercevoir l’autre rive…
Situé à 3 812 mètres au-dessus du niveau de la mer, la petite marche pour aller du Nord au Sud de l’île se transforme en véritable épreuve si l’on n’est pas habitué à l’altitude !
Le lac Titicaca a une profondeur moyenne de 107 mètres et une profondeur maximale de 327 mètres et, d’après les explications de notre guide est constitué a 98% d’eau douce car rempli d'eaux provenant du ruissellement pluvial et de la fonte des neiges.
Les principales villes riveraines sont Puno au Pérou et Copacabana en Bolivie.
C’est selon la légende, des îles du lac Titicaca que serait né l’univers inca.

En face, sur l’autre rive de « la Isla del Sol », s’clève. La Cordillère Royale avec entre autres, l’Illampu (6368m).

Apres 2h de bateau dans les fumées de pot d’échappement nous arrivons à « la Isla del Sol »
En se promenant, de loin en loin, sur les îles naturelles (tout comme sur la « isla del Sol »), on observe des cultures en terrasses, soigneusement séparées par des murs de pierres sèches et des haies de cactus, ainsi que de petits villages.

Au retour, par chance, cette fois une fenêtre est ouverte et l’atmosphère est de ce fait moins enfumée ! Nous profitons de 2 banquettes libres à l’avant pour nous allonger et nous reposer, le plein air, le soleil et l’altitude nous ayant quelque peu fatigués !

Nous passons quelques jours à Copacabana avant de reprendre un bus pour La Paz.
La Paz est la plus haute capitale du monde. Elle se situe à environ 3600m d’altitude et par endroits, on peut apercevoir des pics enneigés à l’arrière plan. La Paz est très vallonnée et l’ascension de l’une de ses collines, ne serait-ce que pour aller prendre un repas une fois encore, surtout si vous n’êtes pas habitué à l’altitude vous laisse à bout de souffle, luttant pour essayer de reprendre votre respiration. J’ai discuté avec une française arrivée à l’aéroport de La Paz et les premiers jours ont vraiment étés difficiles, l’une d’elle ayant éprouvé des sensations très étranges voire effrayantes…
La Paz est très bruyante, extrêmement polluée (énormément de circulation) mais si vous voulez trouver des cadeaux a rapporter, jetez donc un œil dans ses nombreuses boutiques artisanales et marchés en plein air et vous devriez trouver votre bonheur !
Apres 4 jours, notamment pour faire mes cadeaux de Noël, nous avons pris un bus direction Sucre, capitale de la Bolivie : 12h de bus, les différentes compagnies effectuant le trajet de nuit. Lorsque nous demandons s’il y a des couvertures, la personne du guichet ou nous avons acheté nos billet, nous répond que ce n’est pas nécessaire car il y a du chauffage ! Le jour en question, craignant plutôt d’avoir chaud, nous ne couvrons pas beaucoup. Dans le bus, tout le monde semble apporter sa couverture… Aie… Peut-être aurions-nous du nous couvrir un peu plus… Effectivement, après un arrêt durant lequel les portes restent ouvertes 10 bonnes minutes, vers 2h du matin, impossible de nous rendormir du fait du froid glacial… Pendant des heures nous nous recroquevillons sur nos sièges, incapables de fermer l’œil… Petit moment de répit quand vers 5, 6h du matin le soleil se lève qui vient lentement réchauffer le bus… Néanmoins nous ne somnolons vaguement que d’un œil…
Lorsque nous arrivons a la gare routière, nous sautons dans un taxi, direction un petit hôtel ( ) que nous avons repéré dans le lonely planet. Mais lorsque nous demandons s’ils ont encore une chambre double, la seule chose qui leur reste est un « appartement » Il s’agit d’une grande chambre avec salle de bain, petite cuisine et salon avec 2 fauteuils, un canapé, une table basse, une table et un petit frigo. Sûrement totalement hors de nos moyens ! A tout hasard, nous demandons le prix et sommes extrêmement étonnés de la réponse car l’appartement en question est à 10 bolivianos (1 euro) de plus que notre chambre dans un Backpackers à La Paz et à 20 Bolivianos (environ 2 euros) de plus qu’une chambre double !
En plus nous avons prévu de prendre des cours pour améliorer notre espagnol et cela semble idéal si nous voulons travailler !
Ne prévoyant que de rester à Sucre qu’une semaine, Peter nécessitant un visa pour se rendre au Paraguay, nous aimerions prendre une semaine de cours et donc commencer dès le lundi (c’est-à dire le lendemain !)
Nous épluchons donc les brochures à disposition à l’hôtel ou les filles de l’accueil nous proposent d’appeler pour nous. Environ un quart d’heure plus tard, Ximena, la directrice de l’école de langue fait son entrée et vient en discuter avec nous. Il s’avère que nous pouvons commencer des le lundi et auront même droit a des cours particuliers car en ce moment, ils n’ont pas beaucoup d’étudiants.
Ayant tous les deux des niveaux différents, nous aurons chacun un professeur.
Finalement la semaine passe si vite que nous n’avons même pas le temps de visiter Sucre ! Le matin, levés aux aurores (la plupart du temps, levés à 6h30 !), nous sautons dans un bus local pour nous rendre a nos cours d’Espagnol (de 8h30 a 12h30 !) Généralement nous rentrons a pied soit environ une bonne demi-heure de marche et nous arrêtons souvent pour déjeuner en cours de route avant de rentrer a notre chambre, parfois fatigués. Dans ces cas la, une petite sieste s’impose puis, l’heure est aux devoirs. En général, une fois nos devoirs terminés, il est temps d’aller dîner !
Ayant eu des problèmes d’ordinateur, nous avons profité d’être à La Paz pour aller voir quelqu’un a ce sujet… Malheureusement depuis ce jour, d’autres problèmes sont venus se greffer, le gars ayant installé une version de Windows XP qui n’arrête pas de bugger ! L’ordinateur et la connexion étant tous les deux très lents, télécharger des programmes manquants, nous prend parfois tout l’après midi ! (un exemple, Phil, un ami d’Australie, nous a envoyer un programme via Skype car nous avions des problèmes pour le télécharger… Ce qui n’aurait normalement du prendre que quelques minutes (52 Mo), nous a demandé 5h !
Avec une telle connexion, nous accumulons le retard concernant le blog. En effet, depuis Ayacucho, pas vraiment eu de connexion suffisante pour télécharger des photos…
Le Samedi, après notre dernier cours (Peter n’ayant pu assister à l’un d’entre eux car il ne se sentait pas bien…), nous cuisinons ensemble avec Ximena et d’autres personnes se joignent à nous pour le déjeuner. Parmi elles, Louisa & Johana, 2 anglaises prenant elles aussi des cours d’Espagnol et logeant sur place et avec qui nous avons discuté à maintes occasions.
Apres une après-midi sympa, nous retournons à notre hôtel et des le lendemain, prenons un bus pour Santa Cruz. Cette fois, comme on nous l’avait assure, il fait bon, voire chaud ! Pas de couvertures et pas de chauffage non plus, cela n’étant absolument pas nécessaire, la température ambiante étant bien plus élevée que durant notre trajet La Paz-Sucre. Il faut dire que Santa Cruz jouit d’un climat tropical, comme en témoigne sa végétation.
Une fois à Santa Cruz, nous nous rendons des que possible au consulat paraguayen. En effet, une des choses pré requises pour la demande de visa de Peter est un billet d’avion ou de bus de retour ou du moins attestant d’une date pour notre sortie du Paraguay. Or, nous n’avons aucune idée de la durée de notre séjour… C’est ce que nous expliquons aux dames du consulat, ajoutant que Peter dispose de suffisamment d’argent pour acheter un billet afin de sortir du territoire ! Ce cas de figure nécessitant l’aval du consul, elles nous proposent de lui remettre en main propre la demande de Peter accompagnée d’un relevé de compte et de la photocopie de sa carte bleue.
Lorsque nous revenons de déjeuner, tout est accepté, à condition que nous joignions la copie de notre billet de bus pour aller à Asunción (capitale du Paraguay).
D’après l’une des dames du consulat, 27h de bus sur une très mauvaise route (pour la portion paraguayenne) nous attendent !
Le jour ou nous devons prendre notre bus nous nous rendons ainsi qu’on nous l’a demandé a la gare routière pour 18h30, notre bus devant partir a 19h. Lorsque nous présentons notre billet, après qu’on ai étiqueté nos bagages, une des personnes de la compagnie le porte au comptoir d’a cote. Que pasa ? « On va vous rééditer votre billet.»

Posted by wherethehellrwe 17:00 Archived in Bolivia

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