A Travellerspoint blog

Premier apercu de l'Equateur...

Le 2 Aout, nous sautons dans un mototaxi qui nous amène au bureau de Cruz del Sur, d’où notre bus doit partir. Après un léger contretemps, car on voulait nous faire payer un excèdent de bagages, et avoir obtenu gain de cause après avoir notamment demandé de nous faire rembourser notre billet (tout est bon !), nous montons dans notre bus en direction de l’Equateur.

Bordé par la Colombie au nord, le Pérou à l’est et au sud, et par les eaux chaudes de l’océan Pacifique à l’ouest, l’Équateur, ce petit pays grand comme la moitié de la France, s’étend du Pacifique à l’Amazonie, en enjambant la cordillère des Andes. Quatre régions géographiques distinctes offrent une source inépuisable de paysages variés: la forêt amazonienne, la cordillère des Andes, les îles Galápagos et la côte du Pacifique. Il est situé sur la ligne équatoriale du nord-ouest d’Amérique du Sud et a pour capitale Quito (qui signifie centre du monde), déclarée Patrimoine de l'Humanité en 1978 par l'Unesco pour son centre colonial historique.

L’Équateur est connu pour ses habitants chaleureux et accueillants, sa riche histoire, la culture et le patrimoine, la gastronomie et le folklore. Mais surtout pour ses spectaculaires milieux naturels et la faune méga-diversifiée. L’Équateur fait partie des 17 pays considérés par l’UNESCO comme pays de la « méga diversité » mondiale. La diversité des espèces d’oiseaux, de mammifères et de végétaux est tout simplement phénoménale.

Partis le matin de Mancora, nous arrivons, après environ 7h de bus, à Guayaquil, capitale économique de l'Equateur et l'un des grands ports de l'Amérique du Sud. S’étirant le long du fleuve les Guayas, la "perle du Pacifique", chantée au XIIIe siècle par le poète Juan Bautista Aguirre, fut pourtant longtemps évitée par les voyageurs, car réputée un coupe-gorge, sale et sans intérêt.

Pendant longtemps, Guayaquil a même arboré le titre peu enviable de ville la plus dangereuse d'Equateur !

Néanmoins depuis 1992, un gros travail de lutte contre la délinquance, de mise en valeur et de réhabilitation du centre-ville a été entrepris.

Dans la gare routière, nous nous dirigeons vers un point d'information que nous avons aperçu. Personne...

Raumir, venu chercher sa mère est adossé au comptoir et nous demande de quelles informations nous avons besoin.

Apres avoir effectué une recherche sur son iPhone, afin de nous trouver un hôtel a un prix raisonnable et même avoir essayé sans succès de joindre celui que nous avions sélectionné, sa mère étant arrivée, il offre de nous y conduire afin d’être sur qu’ils ont de la place !

Décidément, notre voyage en Equateur se présente sous de bons auspices...!

Nous passons quelques jours à Guayaquil afin notamment de trouver une carte d'Equateur, faire réparer l'ordinateur de Peter et profiter des 30° durant la journée ! Si nous avons eu froid y compris durant l'été, au cours de nos tribulations en Amérique du Sud l'année dernière, nous nous rattrapons cette année avec des températures d'hiver tropicales ! Au cours de notre séjour à Guayaquil, nous arpentons notamment le centre-ville, ou les façades des immeubles ayant été restaurées et repeinte, la chaussée refaite et des zones piétonnières aménagées autour de la plaza de Administración, il peut aujourd’hui se targuer d’être l’un des plus modernes d’Amérique du sud !

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Visite incontournable, celle du Malecon 2000, qui, inauguré au début des années 2000 est aujourd’hui l’un des endroits les plus visités de la ville et le symbole du renouveau de Guayaquil.

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Tout en modernité, il conforte la ville dans sa grandeur économique. Cette promenade de 2,5 kms édifiée le long du quai qui surplombe la rivière Guayas et menant au pied du Cerro Santa Ana, fut un des plus grands projets de rénovation de tout le continent sud-américain.

Véritable havre de fraicheur et de calme, notamment grâce aux nombreux jardins tropicaux (ou il est possible d’observer un grand nombre d’espèces botaniques présentes en Equateur) qui la ponctuent, on y croise, de jour comme de nuit, un nombre impressionnant de policiers (par endroit on se croirait d’ailleurs à Sarkoland), des hommes armés d’un balai traquant la saleté jusque dans ses moindres recoins, des familles et des couples d’amoureux venus se détendre.

Tout y a, en effet, été conçu pour les loisirs ; on trouve un terrain de jeux pour les enfants, une aire d’exercices, une rivière artificielle, des fontaines, passerelles, aire de repos, des buvettes, des restos, un centre commercial, deux cinémas et un très beau musée d’anthropologie et d’art contemporain. (Le MAAC)

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Nous ne manquons pas non plus de visiter El Parque Seminario, également connu sous le nom de « Parque de las Iguanas », sorte de jardin public dans le centre historique de Guayaquil ou déambulent une quarantaine d’iguanes en liberté !

Puis nous nous rendons durant la journée au Cerro Ana, sorte de Montmartre polychrome.

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Situee a l’extrémité nord du Malecon, la butte aux mille couleurs du Cerro Santa Ana vous attire irrésistiblement…. Jusqu’à il y a peu, l’endroit était vivement déconseillé au touriste, proie facile des miséreux qui vivotaient dans ce quartier délabré. Aujourd’hui, grâce à un énergique programme de réhabilitation encore en cours, la transformation est radicale. Les bicoques en ruine ont été restaurées et repeintes de couleurs gaies : rose, jaune, bleu, vert. Pour mieux rappeler au visiteur l’exploit accompli, chacune des façades rénovées arbore une photo-souvenir de son allure avant le lifting. Retombée positive sur laquelle il faut insister, les familles qui vivaient ici sont restées. Elles ont su tirer parti de la nouvelle attractivité du quartier en aménageant leur maison en boutique de souvenirs, en galerie d’art, en bar ou en resto. La sécurité est revenue, même si elle n’est pas étrangère au troupeau de policiers qui quadrillent la montée, et qui vous suivent discrètement s’il vous prend l’envie de quitter la montée principale pour redescendre vers Las Peñas, le quartier le plus ancien de Guayaquil, lui aussi en cours de réhabilitation. Lors de notre visite un des policiers nous explique que cela est impossible ce jour, car ils ne sont pas assez nombreux et nous enjoint donc à ne pas nous écarter du chemin principal.

Le soir suivant nous nous rendons au Malecon del Salado, pour y admirer un spectacle son et lumières en dégustant une bière glacée (étant donnée la température ambiante, il ne faut pas longtemps à notre bière pour redevenir liquide !) et un sandwich.

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Le dernier jour, nous sautons dans un bus afin d’aller visiter Playas.

Nous avions d'abord envisagé d'en faire notre premier arrêt après Guayaquil. Finalement, ne parvenant pas à trouver d'hôtel à un prix raisonnable sur internet, nous décidons de nous rendre pour une journée et de revenir dormir le soir à Guayaquil. Sur place, le ciel est couvert, il y a pas mal de "tours” le long de la plage..., la ville et la plage ne nous attirant pas plus que ça, nous nous félicitons donc de notre choix !

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Le lendemain, direction Salinas. Le bus s'arrêtant à Santa Elena, (pas de bus direct jusqu'à Salinas), nous y prenons une chambre. Lorsque nous nous rendons a Salinas, le temps est couvert, avec en prime un crachin persistant. Et, là encore, nous ne sommes pas attirés...

Le lendemain nous prenons un bus en direction de Montanita.

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Les rues y sont bondées de touristes et, dans l'auberge de jeunesse ou nous sommes, la musique fait rage jusqu'à 4 h du matin ! Aux environs de 5h, les bus s'arrêtent sous nos fenêtres klaxonnant à tour de bras !

Au bout de 3 jours, nous prenons un autre bus direction Puerto Lopez, ou nous pensons rester 3 jours afin de nous reposer un peu. Néanmoins, le petit B&B ou nous nous rendons étant plein à partir du mardi, nous ne pouvons y rester que 2 nuits.

Un peu à l'écart du centre de Puerto Lopez, l'endroit est calme et jouit d'une vue panoramique sur l'océan et Puerto Lopez.

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Qui plus est, peu après notre arrivée, on nous change de chambre et, pour le même prix, nous nous retrouvons dans un petit appartement, comptant avec une terrasse face à l'océan ! Durant un petit déjeuner copieux, nous savourons, le pain maison de Mauro !

Le jour de notre depart, Marianella nous accompagne en voiture jusqu'à la gare routière d'où nous prenons un bus jusqu'à Puerto Cayo.

Alors que nous descendons du bus un mototaxi nous propose de nous amener à un hôtel pas cher. La chambre n'est pas très grande, et il n'y a que de l'eau froide pour se doucher mais a $10 la nuit, nous n'allons pas faire les difficiles ! Et puis, vu la température ambiante une douche rafraichissante devrait nous faire le plus grand bien !

Le lendemain, alors que nous marchons d'un bon pas, une voiture s'arrête à notre hauteur et Luis, qui vient d'acquérir un terrain avec plusieurs bâtiments dessus, s'adresse à nous en Anglais, nous demande ou nous allons. Lorsque nous lui disons que nous regardons les quelques endroits à vendre dans le coin, il nous propose un tour en voiture pour nous montrer les environs ainsi que les divers endroits à vendre dans les parages. Nous acceptons avec joie.

L'endroit semble idéal pour qui a de l'argent à investir. Pour l'instant il ne s'agit que d'un petit village sans aucune infrastructure touristique, mais les promoteurs semblent avoir eu vent de quelque chose car déjà, quelques projets immobiliers fleurissent, qui doivent démarrer dans les mois à venir.

En ce qui nous concerne, nous cherchons plutôt quelque chose, qu'idéalement nous pourrions louer immédiatement après notre depart. De plus, nous ne sommes pas très enthousiastes concernant les environs car dans cette partie de l'Equateur, le ciel est très nuageux en hiver. Néanmoins, au moment où j’écris cela, Peter remplissant un tableau sur Excel afin de voir les prix au m2 selon les différentes régions, il semble, pour qui a de l’argent, que cela soit le bon moment d’investir, car les prix sont encore abordables.

De là nous prenons un bus en direction de Manta, néanmoins une fois arrivés à la gare routière, après avoir avalé un Batido et une salade, pour moi, un sandwiche au Poulet pour Peter, nous décidons de poursuivre jusqu'à Crucita.

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Au nord de Manta, enfin, les nuages disparaissent et font place au ciel bleu !
Arrivés a Crucita, je laisse Peter avec les bagages tandis que je pars à la recherche d'une chambre. Durant les fins de semaine, tout semble plein ! Pourtant, non loin de là l'une d'elle est libre mais a un prix un peu trop élevé à mon gout ! Je n'ai, par ailleurs, aucune confiance en le type de la réception ! Lorsque je retourne vers Peter environ une demi-heure plus tard, il m'annonce qu'une personne de l'hôtel devant lequel il attendait et qui, au départ nous avait déclaré être plein est venue et lui a dit quelque chose qu'il n'a pas compris. En fait, ils nous ont trouvé une chambre. Là encore, la chambre n'est pas très grande et il faut nous doucher a l'eau froide, mais ils ont de la place, sont arrangeants (comme c'est en général le cas dans les petits hôtels) et disposent d'une terrasse avec tables et chaises, en face de l'océan ! En plus, ce n'est pas cher si l'on compare avec le reste des hôtels de la ville. Une fois de plus, nous sommes les seuls occidentaux !

Le soir même, nous savourons une bière bien fraiche devant le coucher de soleil !

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Au cours de notre séjour nous serons invités plusieurs fois à boire un verre, visiterons également 2, 3 appartements vendus par des particuliers et, pour finir, tomberons dans les filets d'un agent immobilier qui, alors que nous voulions uniquement jeter un coup d'œil à sa maison, nous emmène faire le tour de différentes propriétés qu'il connait (en fait après réflexion, plus dans le but d'obtenir des infos pour lui), et nous présente la note à la fin de la petite "ballade" ! Après tout, à chaque jour, sa leçon ! La prochaine fois nous serons plus méfiants et plus fermes quand à ce que nous voulons.

De Crucita nous nous rendons à San Clemente et nous dirigeons vers un hôtel pas trop cher, que nous avons repéré sur internet. Comme d'habitude, je rentre seule et vais négocier une chambre pendant que Peter m'attend avec les bagages. Comme je suis Française, j'ai droit, de suite à un rabais, et suis, bien sûr, invitée à proposer à mes amis Français de venir ! Me dirigeant vers la sortie pour aller rejoindre Peter et chercher nos bagages, Cesar nous offre également le petit déjeuner gratuit !

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On l'aura compris, Cesar est de nature enjouée et sympathique ! D'emblée nous sympathisons, d'autant que, cette fois, Peter peut prendre part à la conversation. En effet, Cesar ayant vécu une vingtaine d'années au Canada, il parle donc Anglais.

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Finalement, alors, qu'au depart nous ne pensions passer que 3 nuits à San Clemente, l'hospitalité de Cesar, l'endroit nous amènent à prolonger notre séjour de 2 nuits et, bien sûr, nous prévoyons d'y revenir !

De là, nous nous rendons à Bahia de Caraquez, déambulons un peu dans la ville mais l'endroit ne nous attire pas. Nous y passons néanmoins la nuit, car partis tard de San Clemente, mais, dès le lendemain nous prenons la direction de Jama. Nous y passons la nuit suivante dans un hôtel recommandé par Cesar. L'hôtel est agréable, Jama et les environs semblent vraiment sympas mais, sans voiture il nous faudrait passer des heures à déambuler de ci de là ! Le matin suivant nous prenons un autre bus jusqu'à Cojimies.

Dans le bus, je discute avec Lili. Apprenant que nous cherchons de quoi nous loger, elle nous propose de nous accompagner jusqu'à un petit hôtel qu'elle connait.

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L'endroit s'avère parfait. Le soir, nous la retrouvons pour un verre sur la plage, puis alors que nous la raccompagnons chez elle, ses filles et sa nièce s'apprêtant à sortir, nous leur emboitons le pas et parcourons le village tout en discutant.

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Nous passons une journée de plus à Cojimies, avant de nous diriger vers Pedernales, prévoyant d'y passer la nuit afin de prendre le lendemain un bus en direction de Quito.

Posted by wherethehellrwe 12:07 Archived in Ecuador Comments (2)

Lima-Ecuador

Une fois notre visa organise, nous prenons un bus direction Barranca pour nous rendre à Caral.

Le site archéologique de Caral, situé dans le désert près de la côte pacifique du Pérou, à 180 km au nord de Lima, est le vestige de la plus ancienne cité précolombienne d'Amérique connue à ce jour.
Les analyses au carbone 14 de roseaux retrouvés en son sein datent sa construction entre 2 000 et 2 600 ans avant J.C., ce qui fait d'elle la plus vieille ville américaine et l'une des plus anciennes au monde, contemporaine des grandes pyramides d'Egypte.

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Elle a été inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l'Unesco le 28 juin 2009.

Le site de Caral, d'après le nom du village le plus proche, est en fait un ensemble de sites archéologiques qui aurait abrité la première civilisation américaine entre 2627 et 2100 ans avant Jésus-Christ.

Au-dessus des rives du Rio Supe, sur une surface de 65 000 mètres carrés se dressent six pyramides témoignant de cette culture antérieure aux Incas. En 2004 un « quipu » a été découvert dans une cache aménagée dans le sous-sol d'une pyramide (Christian Lemoy De l'Asie antique à l'Amérique précolombienne).Pour info le terme Quechua quipu , signifiant « nœud » et « compte », désigne aujourd'hui les objets qu'utilisait l'administration inca pour le recensement des données statistiques concernant l'économie et la société de l'empire. En l'absence d'écriture, l'administration figurait les entiers naturels à l'aide de successions de nœuds le long de cordelettes de diverses couleurs fixées à une corde : l'ensemble constituait un quipu.

Les pyramides, entourées par plusieurs maisons, sont elles-mêmes placées autour d'une grande place publique. Munies d'un escalier, ces pyramides ne sont pas pointues comme celles d'Égypte : elles se terminent par un étage plat où se trouvent quelques pièces et un foyer. La pyramide majeure, elle, a la taille de quatre terrains de football et l'amphithéâtre qui se trouve en son milieu peut contenir plusieurs centaines de personnes. La pyramide la plus imposante s'élève à 18 mètres et a une base de 150 par 160 mètres.

Pour déterminer l'âge de ces hautes structures de pierre, des archéologues ont daté au radiocarbone... des roseaux. Les ouvriers qui ont bâti les pyramides, en effet, transportaient les roches de la rivière au chantier dans des sacs de roseaux (las Chicras). Mais, plutôt que de vider leur sac, ils le jetaient avec son contenu dans la pyramide. De bons indices de l'époque, laissés intacts par le temps sec du Pérou.

.Nous poursuivons notre voyage et un autre bus nous amène ensuite à Huaraz, capitale de l'Ancash, et considérée d'après le Lonely Planet comme la suisse du Pérou ! Elle s'étend sur 432.99 km² et est formée de la division de deux chaînes montagneuses : La Cordillère Noire et la Cordillère Blanche, cette dernière étant considérée comme la plus haute du monde.
Une des montagnes qui attire le plus les voyageurs et les amateurs d'andinisme est le Huascaran (6768 mètres) Cette montagne est nommée « Le Toit du Pérou » parce que elle est la deuxième la plus haute d'Amérique du Sud.

Autour de la ville, on trouve les sources d'eaux thermales et plus de 600 lagunes, lieux de visite pour ceux qui pratique le trekking. Une des lagunes les plus connues, entourée d'une splendide forêt, de queñual et de puyas de Raimondi, est Llanganuco, d'un bleu turquoise avec en arrière-plan, la superbe Cordillera Blanca !

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Nous y passons quelques jours sympas au cours desquels nous faisons la connaissance de Douglas, qui montre notamment à Peter comment télécharger films et musique et nous fait également connaitre un logiciel gratuit et sympa pour améliorer notre espagnol !

Apres quelques jours, le froid nous fait nous diriger vers Chimbote, sur la cote, et toujours un peu plus au nord. La, durant la journée, le tee shirt est enfin de rigueur !

Durant le temps que nous passons là-bas, nous ne faisons pas grand-chose... En fait, nous profitons de la connexion internet qui se révèle bien meilleure après qu'un technicien soit venu, pour publier d'autres posts sur le blog et télécharger quelques films et de la musique

A la fin de notre séjour, nous nous dirigeons toujours plus au nord (quelques 130 kms) et nous arrêtons a la charmante petite ville côtière de Huanchaco a environ 10 mn en bus de Trujillo. Elle tire son nom du mot guaukocha (beau lac aux poissons dores) et est devenue aujourd'hui une plage très pittoresque attirant beaucoup de touristes au cours des weekend ensoleilles.

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Elle est notamment connue pour ses frêles embarcations de roseaux ou "caballitos de totora" (petits chevaux de roseaux), rappelant celles des Uros sur le lac Titicaca. Ce sont des embarcations fabriquées en roseaux tressés et utilisées depuis l'époque mochica (environ 2000 ans) pour la pêche artisanale ou pour faire de longs trajets sur l'eau. Laissez-vous tenter et demandez aux pécheurs de monter avec eux ; pour environ 5 soles, vous ferez un tour sur l'ancêtre de la planche de surf !

A ce sujet, on y voit aussi quelques touristes occidentaux, notamment attirés par le surf, Huanchaco étant une destination de choix pour les surfeurs ! (plusieurs compétitions internationales de surf ont lieu chaque année dont le fameux mondial de longbord !) Lorsqu'on s'éloigne un peu du centre en remontant vers le nord le long de la plage, quelques pancartes des diverses écoles de surf, se mêlent aux menus des restaurants, proposant des leçons pour tous niveaux avec des professeurs chevronnés...

A notre arrivée a la gare routière, nous sautons dans un taxi après en avoir négocié le prix et, alors que nous avions repéré un petit hôtel lors de nos recherches sur internet, notre chauffeur nous conduit à l'un de ceux qu'il connait, bien mieux, selon lui, que notre choix initial. Comme il commence à se faire tard, l'hôtel s'avérant tout à fait correct, plus près du centre et meilleur marché, nous y passons nos deux premières nuits et dès le lendemain nous mettons en quête d'un endroit sympa ou nous poser plusieurs jours. Apres en avoir visité quelques-uns non loin du bord de mer, notre choix se porte sur un petit hospedaje juste en face de la plage ! Bien qu'un peu au-dessus de notre budget habituel nous décidons de nous faire plaisir et occasion nous est ainsi donnée pendant une semaine, d'admirer le coucher de soleil du petit balcon de notre chambre donnant juste sur la plage. Ce que nous célébrons un verre à la main !

Au cours de nos journées, nous effectuons plusieurs excursions à Trujillo, souvent surnommée "la ville du printemps éternel", en raison des températures modérées dont elle jouit tout au long de l'année.

Pour info, Trujillo fut fondée le 6 décembre 1534 par Diego de Almagro sous le nom de Trujillo de Nouvelle-Castille et s'étendait sur un territoire autrefois peuplé de civilisations ancestrales. Sa fondation fut rendue officielle le 5 mars 1535 par Francisco Pizarro avec la mise en place du premier cabildo de la ville.

Plus tard, pour son rôle dans le processus d'indépendance, la ville obtient la mention de Ville Méritoire et Fidélissime à la Patrie, devient le berceau de la justice péruvienne et prend la relève de Lima à deux reprises, en tant que capitale du Pérou.

Au plan culturel, dans le centre-ville de Trujillo, on peut admirer de nombreux édifices datant de l'époque coloniale, tels que la cathédrale, diverses maisons coloniales, de nombreuses églises ainsi que quelques hôtels particuliers.

A quelques kilomètres de la ville, se trouvent les sites archéologiques de Chan Chan (la plus grande cité en adobe au monde), la Huaca del Sol et la Huaca de la Luna que nous ne manquerons pas de visiter.

Le royaume Chimú connut son apogée au XVe siècle, peu avant de succomber à la puissance Inca. Chan Chan, sa capitale etait établie dans la vallée fluviale jadis fertile de Moche ou Santa Catalina, était la plus grande ville à l'architecture en terre de l'Amérique précolombienne. Les ruines de cette vaste cité reflètent dans leur tracé une organisation politique et sociale rigoureuse matérialisée par le cloisonnement en neuf 'citadelles' ou 'palais' comme autant d'unités indépendantes.

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La valeur universelle exceptionnelle de Chan Chan réside dans l'importance des vestiges de cette ville immense, hiérarchisée dans sa planification, avec ses systèmes industriel, agricole et de gestion de l'eau pour subvenir à ses besoins

La zone monumentale d'environ six kilomètres carrés au cœur de la cité qui s'étendait alors sur vingt kilomètres carrés, comprend neuf grands ensembles rectangulaires (‘citadelles' ou ‘palais') délimités par d'épaisses et hautes murailles en terre. À l'intérieur de ces unités se dressent des bâtiments autour d'espaces libres : des temples, des habitations, des entrepôts, mais aussi des réservoirs et des plateformes funéraires. Les murs en pisé des édifices étaient souvent décorés de frises représentant des motifs abstraits et des sujets anthropomorphiques et zoomorphiques. Autour de ces neuf ensembles étaient aménagés trente-deux enclos semi-monumentaux et quatre secteurs de production consacrés aux activités de tissage, de travail du bois et des métaux. De vastes terres agricoles et les vestiges d'un réseau d'irrigation ont été découverts plus au nord, à l'est et à l'ouest de la ville.

Les rivières Moche et Chicama alimentaient alors un système d'irrigation complexe au moyen d'un canal de 80 kilomètres de long qui desservait la région de Chan Chan à l'apogée de la civilisation Chimú.

La planification de la plus grande ville en terre de l'Amérique précolombienne est un chef-d'œuvre absolu de l'urbanisme. Son zonage rigoureux, le traitement différencié de l'espace habité et la hiérarchie du bâti illustrent un idéal politique et social qui s'est rarement exprimé avec une telle évidence.

Chan Chan apporte un témoignage unique et est la ville la plus représentative du royaume Chimú disparu, où s'expriment et sont synthétisés onze mille ans d'évolution culturelle dans le nord du Pérou. L'ensemble architectural intègre de façon inédite l'architecture symbolique et sacrée avec les connaissances technologiques et l'adaptation au milieu originel.

Chan Chan détient tous les éléments qui justifient sa valeur universelle exceptionnelle sur une étendue de quatorze kilomètres carrés qui, bien qu'étant inférieure à la surface initiale de la ville, contient des éléments représentatifs des unités architecturales, des routes cérémoniales, des temples et des unités agricoles qui en démontrent l'importance.

Le bien a été initialement placé sur la Liste du patrimoine mondial en péril en 1986 en raison de l'état de conservation précaire de son architecture en terre et de sa vulnérabilité face aux conditions climatiques extrêmes dues au phénomène El Niño qui frappe la côte nord du Pérou. En outre, les ruines ont été mises en péril suite au pillage endémique des vestiges archéologiques et au projet de construction d'une route qui traverse le site.

La Huaca de la Luna, quant à elle, est l'une des plus célèbres pyramides Moche. (Prononcer Motché) Ce centre funéraire et religieux fait face au centre administratif et commercial, la Huaca del Sol (Soleil). Entre les années 400 et 600, ces deux huacas (édifice religieux ou sacré) formaient la capitale de la civilisation Moche. La Huaca del Sol constitue à elle seule le plus grand édifice préhispanique d'Amérique du Sud avec ses 40 mètres de haut sur 340 mètres de long. Et malgré une destruction partielle, elle dévoile encore sa massive structure d'adobe réalisée avec 100 millions de briques de terre séchées au soleil. L'édification de pareils temples nécessitait une société hautement hiérarchisée ayant atteint un grand degré d'organisation. Comme en témoignent par ailleurs leurs célèbres céramiques, les Moche avaient atteint un grand développement architectural, artistique et technologique, n'ayant rien à envier aux Romains qui, au même moment, voyaient leur l'Empire s'effondrer en Europe.
Lors de notre visite il n'etait possible de ne visiter que la Huaca de la Luna, la Huaca del Sol, etant fermee au public, car en attente de fonds pour en terminer la restauration.

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Le visiteur entre directement dans la Huaca de la Luna, par une petite ouverture, sur la place des sacrifices humains. Il y a 1500 ans, les rares personnes à y pénétrer utilisaient plutôt une large rampe d'accès qui les menait directement au sommet. Ce complexe architectural d'adobe comprend trois plates-formes et quatre places. À son apogée, la plate-forme principale mesurait 100 mètres de large sur les fronts nord et ouest. La façade nord revêt encore des murales polychromes dédiées à la plus grande divinité Moche, Ai Apaec -le "Degollador", littéralement le Coupeur de tête- qui était le Dieu des montagnes. Les fresques reprennent indéfiniment sa tête monstrueuse mais le représentent aussi entier, arborant un couteau dans une main et une tête décapitée dans l'autre. D'autres figures géométriques composent également des motifs à têtes d'oiseaux, de poissons ou de serpents stylisés. Cet édifice tel qu'on le voit aujourd'hui est le résultat de différentes constructions superposées, sur plus de 600 ans. Suivant un calendrier cérémonial, chaque vieux temple était enterré pour ériger à son sommet le nouveau, plus ample et plus élevé. Pour couvrir l'ancien temple et élever de nouveaux murs, il fallait des milliers de briques d'adobe. Cette corvée mobilisait des ouvriers des communautés proches. Chaque brique exhibait un signe distinct signifiant que la famille avait "payé" son tribut. À l'heure actuelle, on a découvert six édifices superposés cachant les sépultures d'une partie de l'élite qui gouvernait alors la ville et l'État Moche. Déjà, en 1899, l'archéologue allemand Max Uhle avait mis à jour, à proximité de l'enceinte, plus de 30 tombes. On lui doit beaucoup des connaissances acquises sur cette civilisation, ainsi qu'au Péruvien, Rafael Larco Hoyle.

Apres nous être informé à l'office de tourisme de Huanchaco, qui se révèle en fin de compte être une agence de tourisme (et qui, bien sur, cherche à vous vendre des excursions organisées), une dame de la mairie nous apprend qu'il est tout à fait possible de nous rendre aux divers sites archéologiques en combis et d'avoir recours aux services d'un guide, une fois sur place ! Souhaitant être libres de passer autant de temps que nous le souhaitons sur place, nous optons pour cette dernière possibilité, d'autant que cela nous permet également d'être au milieu des locaux.
Au terme de notre séjour, ayant fait le plein de chaleur pour un moment, nous prenons notre courage à deux main et prenons à nouveau la direction des montagnes !

Premier arrêt, donc, Cajamarca. Contrairement à nos attentes il n'y fait pas trop froid... 22° dans la journée au soleil, par contre l'hôtel ou nous sommes est froid, très froid pour les frileux que nous sommes !

Lorsque nous arrivons, nous sommes abordés à la descente du bus par Cecilia, faisant la promotion de son hôtel, bien moins cher que les vieux hôtels du centre. Qui plus est, elle nous propose également de nous offrir le taxi afin que nous venions y jeter un coup d'œil ! L'hôtel est neuf et dispose de tout le confort nécessaire. Il est, par ailleurs un peu excentre mais à deux pas des agences d'où partent et arrivent les bus et pour quelques soles un mototaxi vous amène jusqu'à la Plaza de Armas en quelques minutes. En ce qui nous concerne nous préférons chaque jour commencer la journée par une petite demi-heure de marche...

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Au cours de notre séjour, nous déambulons beaucoup et découvrons Cajamarca, l'une des premières villes à avoir été habitée par les Espagnols, ce qui lui donne un aspect particulier, son architecture ayant été à la fois influencée par les espagnols et les incas.

Au centre, la plazza de armas, où eut lieu la rencontre entre l'Inca Atahualpa et le conquistador Francisco Pizarro. Là même où l'empereur Inca fut lâchement assassiné. Sur cette place, on y trouve la Cathédrale anciennement appelée Santa Catalaina, édifiée en pierre volcanique en tout cas pour la façade, et qui dont la construction dura plusieurs décennies.

En face, il y a l'église San Francisco. Sa construction fut terminée au XVIIIe siècle, les deux clochers sont bien plus récents. Mélange de style baroque à l'extérieur et gothique à l'intérieur, l'église permet l'accès à un musée d'art religieux.

Aux environs de Cajamarca se trouvent des centaines de centres archéologiques situés dans les vallées de Zaña, Lambayeque, La Leche et Motupe, où les cultures pre-Inca de Lambayeque (Sipán, Mochica et Chimú) se sont successivement développées jusqu'à l'arrivée de l'Incas. C'est dans ces vallées que furent trouvés et extraits grande partie des bijoux et de l'or formant la fabuleuse collection appréciée du " Museo de Oro De Lima " (musée d'or de Lima).

Au cours de notre séjour, nous effectuerons deux excursions : la première pour aller voir las ventanillas de Combayo, très peu connue car à 35 kms de Cajamarca.

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Aucune infrastructure touristique au moment de notre visite et donc très peu de touristes (ce jour-là, nous sommes les seuls !), mais, d'après ce que j'ai lu, bien mieux conservé que las Ventanillas de Otuzco qui, elles sont plus proches de Cajamarca et blindées de touristes ! A vrai dire lorsque le bus stoppe et tous nous disent : c'est la ! Je mets quelques instants à réaliser... Car nous sommes arrêtes en pleine campagne...! Un champ à traverser et un peu plus haut, on aperçoit la falaise. Un couple de Péruviens se prélasse un peu plus loin. Nous leur demandons par ou accéder à la falaise. Ils nous montrent un petit chemin sur le cote et nous annonce qu'il faut payer pour y accéder. N'ayant pas été prévenus, nous décidons d'un commun accord de passer outre et sans un regard, nous nous dirigeons d'un pas décidé vers la falaise. Comme nous le pensions, ils n'insistent pas.

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Seconde visite, celle du complexe archéologique de Cumbemayo, situe à 3400 m d'altitude, et à 20 kilomètres de Cajamarca. Son principal attrait est le complexe hydraulique cérémonial. L'Aqueduc est un système hydraulique de transport et canalisation d'eau, travaillé en roche volcanique et que démontre la grande connaissance de cette technique.

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On peut également y admirer des pétroglyphes et un sanctuaire. (Pour info, un pétroglyphe est un dessin symbolique gravé sur une surface rocheuse à l'état naturel. Les pétroglyphes sont généralement associés aux peuples préhistoriques néolithiques et furent la forme dominante des symboles de pré-écriture utilisés pour la communication de 10 000 av. J.-C. jusqu'à 5 000 av. J.-C).

Le Sanctuaire est une grande roche d'une vingtaine de mètres de hauteur de forme de tête humaine, dans lequel la bouche est constituée par une grotte de 3.5 mètres de diamètre. Dans les parois de cette grotte sont gravées par des motifs inconnus, on en déduit que ça a été le sarcophage funéraire d'un personnage remarquable.

Au cours de la visite de l'aqueduc, ayant décidé de prendre un bain sacré, je vacille, bascule la tête la première dans le canal et, selon les dires d'un Péruvien taquin, en ressors toute purifiée, et, eau sacrée oblige, alors que je m'attendais plutôt a un bel œuf, avec seulement une petite bosse sur la tête !

Etape suivante, la petite ville de Chachapoyas.

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Les Chachapoyas sont un peuple andin dont le nom signifie Guerriers des nuages. Connus pour leur peau blanche et leur grande taille, ils vécurent sur un territoire d'une superficie de 65 000 km2, à cheval entre la région de Saint Martin et celle d'Amazonias.
On trouve de nombreux vestiges de leur civilisation mais la plus connue est sans doute la forteresse de Kuelap localisée à 3 200 m d'altitude, raison de notre venue.
Au cœur des Andes péruviennes, antérieure a Machu Pichu et Sacsaywaman, Kuelap est un impressionnant complexe précolombien (Xe-XVe siècles, et possiblement au VIIIe siècle), dont l’érection aurait nécessité trois fois plus de matériaux que la pyramide de Kheops…
Les Sachapuyos occupaient un territoire bien plus étendu que les seuls alentours de cette forteresse, au point que Chachapoyas est depuis le XVIe siècle le nom de la capitale de l’actuel département d’Amazonas au nord du Pérou.
Les caractéristiques inhabituelles de Kuélap soulèvent plusieurs questions sur sa véritable nature, non résolues et pas nécessairement mutuellement exclusives : était-ce un immense grenier alimentaire, un sanctuaire sacrificiel, une ville, un lieu de refuge pour la population en cas d’urgence, ou une citadelle ? Kuélap tient sans doute de tout cela, une ville avec d’importantes fonctions spirituelles, stratégiques et défensives, qu’étayent sa localisation et la hauteur de ses murs.

Perchée à 2900 m d’altitude, Kuélap a une forme rectangulaire : 582 x 111 m2, sorte de grande barre étirée bordée de ravins sur trois de ses côtés (dont les deux plus longs). Ses murs de contention mesurant 10 m (et par endroits jusqu’à 20 m) de haut renforcent son caractère inexpugnable, tout en offrant une excellente visibilité sur les cimes environnantes et les voies fluviales au bas de ses flancs : les rivières Marañón et Huallaga.

Accessible par un sentier abrupt de 8 km de long sur un dénivelé de 1000 m parcourables en 3h environ, la citadelle présente trois accès étroits (deux d’entre eux étant interdits au public en raison de leur fragilité). Deux ouvrent sur la façade Est, la troisième vers le précipice sur le versant Ouest, d’où l’idée d’une sortie vers un lieu de sacrifices. L’ouverture principale mesure 3 m de largeur à sa base qui se rétrécit ensuite doublement : en hauteur sur ses 10 m de murailles, et en profondeur sur les 20 m de couloir, jusqu’à ne faire plus que 70 cm de large, juste de quoi laisser passage à un homme à la fois.

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Comme pour de nombreux cairns celtes et kourgans scytes dont l’entrée symbolisait l’accès à la terre chtonienne, certains voient en l’entrée principale de Kuélap une vulve gigantesque qui étaierait la thèse du sanctuaire, ou du moins de l’importance spirituelle du lieu pour les Sachapuyos.

L’enceinte sépare la ‘ville haute’, fortifiée, de la ‘ville basse’, comptant respectivement 505 et 198 constructions, soit quelque 700 au total. Les habitations des paysans furent sans doute bâties dehors plus près des champs, en matériaux périssables. L’intérieur de la citadelle fut conçu en trois niveaux, correspondant semble-t-il à la stratification sociale : le premier niveau, de loin le plus ample, était occupé par le peuple, les deux suivants par les chefs militaires et les dignitaires. Les 420 maisons, circulaires en majorité, furent bâties par simple superposition de blocs de granit rose, qui auraient été des entrepôts de nourriture pour les années de disette.

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Elles ont dans l’ensemble bien résisté à l’érosion et à la pluie, même s’il n’en reste généralement plus que la base, certaines offrant une ornementation, une frise de pierres en losanges enchaînés (qui avec les murailles rappellent singulièrement certaines structures de Grand Zimbabwe), évoquant des yeux ou des oiseaux, signe d’importance sociale, ou plus probablement, de fonction religieuse. Il est entendu que les toits étaient coniques et formés de branchages (comme à Ciudad perdida, cité des indiens Tairona au nord de la Colombie).

Trois édifices se détachent à Kuélap : El Tintero, La Atalaya et El Castillo… El Tintero au sud (littéralement L’Encrier) doit son nom à la forme de sa tourelle en cône inverti qui défie les lois de la gravité. La tourelle de La Atalaya lui répond sur le versant nord. El Castillo (Le Château) repose sur le lieu le plus emblématique de Kuélap, la terrasse supérieure, probablement partie du quartier résidentiel du chef et des hauts dignitaires.

Kuélap se distingue également par un ingénieux système de drainage des eaux de pluie. Mais ses canalisations bouchées ne remplissant plus ce rôle, la grande plateforme ‘enfle’ : les pierres de la grande muraille de contention se désolidarisent et tendent à s’en détacher. On ignore comment les architectes d’antan évacuaient les eaux : il est possible que certaines des ‘maisons’ décrites ci-dessus aient servi de réservoirs de déversement.

La date exacte d’abandon de Kuélap est inconnue, certainement postérieure au sac occidental : les chroniques historiques indiquent qu’elle était encore occupée en 1532, quand Diego Alvarado réduisit la population aux parties basses. Quoi qu’il en soit, Kuélap sombra dans l’oubli pendant trois siècles, jusqu’à sa redécouverte en 1843. En septembre 2007, une quarantaine de momies (hommes et femmes d’âges divers) furent retrouvés dans la structure El Tintero, au sud de la citadelle, sous des tonnes de gravats et de céramiques. Elles semblent avoir été soumises à un incendie, d’où les hypothèses que ces momies aient été les victimes d’une épidémie ou d’une invasion ayant terminé par un massacre et l’incendie du lieu.

Etant sur place nous effectuons une deuxième excursion nécessitant 5 heures de marche assez éprouvantes, car dans les montagnes couvertes d’une épaisse et (très) boueuse jungle tropicale, pour aller voir la cascade de Gocta, qui, avec ses 771 m de haut est la 3e plus haute du Pérou et 16e au niveau mondial. Bien que la cascade en elle-même soit quelque chose de sympa à voir, nous regrettons de n’avoir pu voir aucun singe, toucans ou puma que nous promettaient les brochures que nous avions consultées…
Au retour, petit arrêt dans une cabane pour y acheter 2, 3 « grenadillas », fruits que nous avions découvert pendant que nous étions à Ccaranacc, une boisson fraiche et quelques feuilles de coca pour affronter la grande montée à venir !
Nous pensions également aller visiter un musée mais, là encore le froid nous fait nous diriger vers la cote.

Le bus dans lequel nous sautons nous amène a Chiclayo l’une des plus grandes villes du Pérou, s’autoproclamant « capitale de l’amitié » en raison de la supposée amabilité de ses habitants.
Arrivés à 4h30, nous décidons d’attendre une heure décente avant de nous rendre à un petit hôtel que nous avions repéré notamment afin de ne pas nous retrouver à devoir payer une nuit supplémentaire et après une bonne douche, terminons notre nuit. Nous passons l’après-midi à déambuler et le lendemain nous rendons à Lambayeque afin de nous rendre au musée du señor de Sipan.
Le musée se dresse avec sa structure sculpturale et flamboyante. Inspiré des pyramides tronquées des Moche, le bâtiment pourpre et or de trois étages s’apparente à un ancien temple dans lequel on pénètre par une large rampe d’accès.
Célébrité péruvienne depuis sa découverte en 1987, le Señor de Sipán possède depuis peu un nouveau mausolée : le musée de Tumbas reales de Sipán héberge les fabuleux trésors de la civilisation Moche, appelée également Mochica. Une civilisation raffinée, occultée par la renommée des Incas, mais à laquelle les Incas doivent sans doute beaucoup. Arraché aux griffes de pilleurs de tombes, plus intéressés par ses bijoux que par sa valeur historique, le Señor de Sipán reposait dans l’une des pyramides tronquées du site archéologique de Sipán, au cœur de la région dont il était le gouverneur. Ses trésors d’or et d’argent témoignent de la gloire qu’il connaissait déjà de son vivant. Il était honoré comme un demi-dieu... il y a 1700 ans ! Ce gouverneur présente pourtant de modestes proportions pour nous –1 mètre 67. Et il avait moins de 40 ans lorsqu’il est mort. Mais sa demeure funéraire impose par son faste et la richesse de ce dont elle témoigne sur cette culture. Plus de 400 joyaux d’or, d’argent et de pierreries sont actuellement conservés dans les vitrines blindées du musée ! Aux environs de l’an 300, le Señor de Sipán gouvernait le règne Moche. Et si l’on se fie aux différents objets empreints de symbolisme de sa tombe, il occupait la plus haute place dans la structure sociale et politique de son temps. Il présidait ainsi toutes les cérémonies sacrées. L’analyse du squelette a confirmé son statut privilégié : une bonne santé, malgré des signes d’arthrite. Une absence de travail physique et une diète spéciale. Différents musées du Pérou possèdent une réplique de la tombe du Señor de Sipán, tel celui du Musée de la Nation à Lima. Le musée de Lambayeque, inauguré par le président Alejandro Tolédo en août 2002, s’avère pourtant le lieu de la véritable rencontre. Triple rencontre, car on y découvre aussi le Sacerdote, personnage religieux central de la culture Moche et le vieux Señor de Sipán, au faste comparable à celui de son descendant.
Le lendemain de notre visite, nous poursuivons notre périple vers le nord et prenons un bus jusqu’à Talara, ou nous décidons finalement de pousser jusqu’à Lobitos, Peter ayant lu que c’était un village sympa.

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Néanmoins à notre arrivée, l’endroit ne nous plait pas ! Véritable chantier perdu au milieu du désert et n’ayant rien d’attrayant, nous décidons de n’y rester qu’une nuit. En fait, nous passons la nuit quasiment sans dormir du fait du froid (pas de couverture) et alors que nous venons de nous assoupir, sommes réveillés en fanfare par l’hymne Péruvien ! Nous sommes en effet Lundi et tous les Lundi, a lieu une cérémonie de lever de drapeau et, nous avons de la chance, la mairie et le terrain ou a lieu le lever de drapeau est collé à notre chambre !
Réveillés de bonne heure, après un rapide petit déjeuner, nous retournons à Talara et sautons dans le prochain bus en partance pour Mancora.

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Trois heures plus tard nous arrivons à Mancora ou nous sommes pris d’assaut par des chauffeurs de mototaxi proposant divers hébergements, espérant ainsi obtenir une commission.
L’un d’entre eux à une carte de la ville, une batterie de brochures et nous propose pour 5 soles de nous accompagner jusqu’à ce que nous ayons trouvé notre bonheur. Apres quelques visites, nous décidons de nous faire plaisir et optons pour un hébergement d’un standing supérieur aux endroits où nous restons généralement et pendant une semaine, chaque matin allons barboter (la piscine n’étant pas très grande) et prendre le soleil.

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Le soir, un apéro s’impose…

Au terme de la semaine, nous cherchons à prolonger notre séjour mais, devant les prix exorbitants annoncés du fait des Fiestas Patrias (3 jours de fiesta, célébrant l’indépendance du Pérou), décidons de changer d’endroit et nous rendons a une centaine de mètres de là Certes, il n’y a pas de piscine mais, nous sommes accueillis avec un grand sourire par Franny, la propriétaire, qui, lorsque je lui demande si le petit déjeuner est inclus dans le prix, me répond que si ça peut nous faire venir, il l’est ! Les chambres sont grandes et lumineuses avec une bonne connexion internet, de l’eau chaude et un petit frigo-bar ! En plus le personnel se révèle, lui aussi adorable et du fait notamment de la différence de prix, les gens sont plus abordables et il est beaucoup plus facile de discuter avec eux ! Comme on s’en doute, nous ne regrettons pas notre choix !

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Chaque matin, nous faisons de longues ballades sur la plage et le soir allons y admirer le coucher de soleil...

Ayant découvert un petit restaurant au centre ou les curry et les batidos à la fraise (ils sont faits avec des vraies fraises !). sont à tomber, nous ne nous privons pas et nous y rendons régulièrement !
Nous profitons d’être à Mancora pour faire un aller-retour a Los Organos et Punta Sal, recommandés par des voyageurs que nous avons croisés ou faire de longues marches sur la plage,
Enfin, arrive le 2 Aout, jour de notre bus en direction de l’Equateur…

Posted by wherethehellrwe 12:23 Archived in Peru Comments (0)

Blog 6 - Ccaranacc to Ecuador

Blog 6 Left Ccaranacc – to Lima and north Peru to Ecuador.

On the 16th of April we left Ccaranacc for the last time this trip (we do plan on a return visit some day), to go to Huanta, and say goodbye to our good friends and then the next day take the 200 kilometre taxi ride to Huancayo, a city in the central highlands of Peru. The taxi was much more expensive but safer and more comfortable than the bus! There were lots of stories of bus loads of people being robbed on this mountain road but apparently much less chance when traveling by taxi. From here we will travel along the 2nd highest railway track in the world, which will take us down to Lima.

Huancayo

We stayed in the city of Huancayo (altitude 3,300 masl) a few days but were not impressed. The surrounding mountains reach an altitude of 3,600 m. En route to Lima, the road ascends as high as 4,818 m. Huancayo is a city of about 350,000 people, which makes it the fifth most populous in Peru and has been inhabited since 500 years BC.

The region is full of pre-Inca ruins, from the Wanka (yes that is what they were called) civilization. There is place called Tunanmarca, a Wanka ruin that has more than 3,000 houses! Trekking on the Huaytapallana glacier for a day was another option but after seeing the glacier, Perito Moreno, down south of Argentina I didn’t think we would be impressed. There were other touristy things to do but nothing that we hadn’t done elsewhere, so we just had a relaxing few days. They have 4 universities and branches of 5 other Peruvian universities, plus 3 language institutes. There was a festival on during our time there so we watched a bit of it but again we had seen much bigger and better.

The train which we wanted to take only runs twice a month and we couldn’t book the tickets on line or even in advance at the station, so we had to get up at 4:30am to secure our train tickets on the day of its departure. The time was important as we had been advised the day before that there were only three unsold first class tickets and it was first in line, gets the tickets. We needed to be up in the dark and cold morning at the railway station gates at least an hour before the gates were even open. The owner of the accommodation got up too, and ensured we were safely in a cab. We were first at the gates, were ushered into a waiting room and about half past 6, we got our first class tickets. The train left late - as does most transport in Peru but our seats were good except they faced backwards. There was a lounge car so we went there but were disappointed as they only sold strong coffee or pisco sours and the pisco they made was both way too sweet to drink more than one and way overpriced! But the open air section of the lounge car was great for viewing the county and meeting fellow passengers.

As a side note about pisco, it was the Spanish conquistadores that brought grape vines to South America, in order to make wine for their own consumption and export. The story goes that pisco came into being as a way to use leftover grapes that were undesirable for wine making. Pisco is technically a brandy, made by distilling fermented grape juice. There are many interesting cocktails made with pisco. So for your information, pisco has a high alcohol content (ranging from 60 to 100 proof – in Australia, most of our brandies are only 37.5%), however it tastes very smooth and many people enjoy it straight. However, you couldn’t compare it to a good Cognac from France! Pisco sours are notoriously quite strong. The basic recipe is egg white, 3 parts Pisco, sugar syrup and fresh lemon juice to taste and a dash of Angostura Bitters.

There are four categories of pisco, made from seven varieties of grapes. Pisco puro is made only from black, non aromatic grapes, usually the quebranta variety. These were the original grapes brought over from Spain, which supposedly changed and adapted to their new environment, resulting in a unique taste. Pisco aromático is made from one of four more fruity and aromatic varieties: muscatél, italia, albilla, and torontél. Pisco acholado is made from a blend of a non aromatic grape and one or more of the aromatic varieties. Pisco mosto verde is made from partially fermented grapes. Pisco puro and pisco acholado are the varieties most often used to make pisco sours. Now you are all experts on pisco too! And you didn’t even need to take the tour!!! If you haven’t ever tried one, I suggest that next time you are in a good bar, have one and think of us. Cheers.

I did wander with my thoughts, but now, back to the train. It is known as the “Ferrocarril Central Andino” and the train line joining Lima to Huancayo, is the second highest railway in the world and the highest in South America. The train of the travels through the Andes and through the heart of Peru and is breathtaking but so is so many other parts of Peru that we have visited. It took 12 hours to get to Lima and travels to an altitude of 4,781 masl, goes through 69 tunnels and over 58 bridges and makes 6 zigzags.

Lima / Miraflores

We arrived in Lima about two hours late and on arrival at our hotel and were advised that our room had been given up to others. Not happy but we eventually were found a room but we had to argue to get it at the price we had been advised via email a few days earlier. It was an interesting colonial hotel with many chandeliers, 17 and 18th century paintings, many statues and on the roof by the terrace restaurant, 2 Macaws, another green parrot (which enjoyed eating our breakfast when-ever we weren’t watching), several pigeons and 4 turtles….. and doesn’t that remind you of the song “Twelve days of Christmas”?

After four days here we organised ourselves; checking out the transport system; buying rechargeable cards; getting our bearings; finding our bank; checking the sights we moved out to Miraflores by taxi. We arranged for the old lady on reception to negotiate our taxi and she did so for only S/.15. They would have tried S/.25 at least on us… Miraflores is an up-market coastal suburb of Lima, the capital of Peru. We had booked into a very nice one bedroom holiday rental apartment. We enjoyed 5 lovely weeks here. Living a nice western style life again, with two 42 inch LCD, flat screen TVs, a nice king-size bed, fully equipped kitchen, a lounge and dining room. From here I visited a cardiologist and had tests and discovered my cholesterol results were better than they were two years earlier. I also saw a man about my back pain and had some expensive ex-rays taken and the conclusion was (by me using Google to translate the report) that there existed a prominence presence at the back side (that does not mean I have a big ass) of the ring of the atlas, which deforms the top platform of the body axis. - Signs of moderately advanced degenerative cervical spine discartropatia. However, I didn’t have enough confidence with the bloke I was seeing so stopped seeing him. I will live with the situation until I can find someone who can clearly explain what that all means and what I can do about it, or if there is anything that can be done?

While here we also had the time to jump through all the hoops to get our 6 month visas for Ecuador. This entailed; getting doctors to sign medical certificates to say that we were healthy enough to travel for the period; buying and providing inwards and out-going tickets (a small problem - as you can’t purchase bus tickets more than about six months in advance – so we will need to change our out-going tickets into Columbia later); current Police Clearance Certificates (PCC) from our countries; copies of current bank statements showing adequate funds for our time in country; copies of passports and the pages in and out showing the last time I was in Ecuador. It seemed difficult at first and we had anticipated the obtaining of our PCCs from Australia and France to be a problem; however both arrived just in time. Postage from Australia took 15 working days. They say 10 on their web site….

We also joined a social business networking group called InterNations. It is similar to Linkedin but with a more proactive social networking aspect to it. Met some great and interesting people from several countries and many different business areas and I must admit it inspired me to want to go back to work. Networking was one the most enjoyable sides to my business marketing. However, there is no need to – yet or maybe there is!

My current research on places to retire shows Australia is becoming more challenging for retirees. Who knows how the current and future Australian Governments are going to solve the problems of the reduced demand on our commodities; the relative high Aussie dollar (which is great for our travelling); the reduction of the countries competitiveness; the widening deficit of our GDP and increasing reliance on international financing and most importantly for us, the deterioration of Government revenues and the lowering of interest rates by the RBA have reduced my interest income and surely will increase our future taxation burden.

Naturally, too many retirees in the coming years will further result in a lowering or abolition of benefits. It may change the taxation and retirement rules and force me to change our current plans. More of a reason to stay self funded and not need to rely on or plan for any assistance in the future.

We socialized, wined and dined, walked the beach cliff line, watched the parachute gliders and enjoyed our time in Miraflores living the sort of tourist life most people do and then on the 3rd of June we hoped on a bus again and headed 200 kilometres north to uncharted territory (for us) along the coast of Peru to Barranca.

Barranca / Caral

Just 26 kilometres inland from Barranca is a small town of Caral which is why we made this our destination as it is the most ancient city of the Americas, build about the same time as the pyramids in Egypt. It is a well-studied site of the Caral civilization or Norte Chico civilization. Caral was inhabited between roughly 2600 BC and 2000 BC enclosing an area of more than 60 hectares. Caral was described by its excavators as one of the oldest urban centre in the Americas. Accommodating more than 3,000 inhabitants, it is the best studied and one of the largest Norte Chico sites known.

Caral was a thriving metropolis at roughly the same time that Egypt's great pyramids were being built. The main pyramid covers an area nearly the size of four foot-ball fields and is 18 m tall. Caral is the largest recorded site in the Andean region with dates older than 2000 BC and appears to be the model for the urban design adopted by Andean civilizations that rose and fell over the span of four millennia. It is believed that Caral may answer questions about the origins of Andean civilizations and the development of the first cities. One of the most interesting finds that I learnt about, was that there were no trace of warfare of any kind found at Caral: no battlements, no weapons, no mutilated bodies. The Archaeologists and excavators findings suggest it was a gentle society, built on commerce and pleasure. There are 19 other pyramid complexes scattered across the 35 square mile (80 km²) area of the Supe Valley. However, only a very small part of this find is uncovered due to lack of funds. It will be great to go back in 20 or 30 years and take a look again.

Huaraz

Two days later on Thursday the 5th of June we were in the central north mountain regions and in the city of Huaraz. Surrounded by snow capped mountains but enjoying spring-like days we did just the one tour to Yungay and into the Huascaran National Park and visited a beautiful mountain lagoon filled from the melting of glacier waters and the site of the old village of Yungay, where in 1970, most of its inhabitants where killed by an earthquake and the following landslide from the nearby mountain. This was known as the Ancash earthquake or the Great Peruvian Earthquake. It was an undersea earthquake that occurred on May 31 of that year. Combined with a resultant landslide, it was the worst catastrophic natural disaster ever recorded in the history of Peru. Due to the large amounts of snow and ice included in the landslide and it is estimated 100,000 fatalities (74,000 people dead and 25,600 missing – I think buried and their bodies never recovered). It is also considered to be the world's deadliest avalanche. The epicenter of the earthquake was located 35 km off the coast of Casma and Chimbote on the Pacific Ocean. It had a magnitude of 8.0 on the Richter scale

The quake destabilized the northern wall of Mount Huascarán, causing a rock, ice and snow avalanche and burying the towns of Yungay and Ranrahirca. The avalanche started as a sliding mass of glacial ice and rock about 3,000 feet (910 m) wide and one mile (1.6 km) long. It advanced about 11 miles (18 km) to the village of Yungay at an estimated average speed of 280 to 335 km per hour. The fast-moving mass picked up glacial deposits and by the time it reached Yungay, it is estimated to have consisted of about 80 million cubic meters (80,000,000 m³) of water, mud, and rocks.

While in Huaraz, we met a fellow traveler, Douglas from Canada who has been on the road for a long time and who was able to show me how to down-load movies, TV series, books and songs, etc., from the internet. So now we have a collection of books, music and movies to read, listen and watch whenever we feel the need. We also found a great French restaurant with French wine so enjoyed a lovely – not too expensive “French night” in Peru with crepes and a four cheese fondue.

Chimbote

After a week in Huaraz we headed to Chimbote, back on the coast. However, our accommodation was not actually on the beach. We couldn’t find a tourist office so we visited the local city council and found the manager of the tourist section and after some time on the computer he found us 5 places that we maybe should visit. The department Manager tried very hard searching the web and printing out information, but nothing that he provided, was of interest to us. So we relaxed for six days, watched some movies on the TV and some we had downloaded to the laptop and enjoyed the best spaghetti I had eaten in Peru. Then it was on the road again.

Trujillo / Huanchaco / Chan Chan

On Wednesday the 18th of June, we headed 130 kilometres further north. This time to Trujillo and the little coastal town know as Huanchaco which we had read about as being a great beach-side village. The taxi driver took us to “his” hostal and not the one we had asked to be taken too or were planning on going to but as we hadn’t booked and it was cheaper and looked okay, we agreed and stayed two nights. It was getting late also.

Next day we checked out the place we had found on the web and other places in the main street overlooking the ocean and found a great place called the Sunset Hospedaje for only $A27 per night (S/.500 weekly rate). Not cheap by our usual standards but good value for the location. So we stayed a week just enjoying the place. Every afternoon at sunset, we would sit on the balcony, enjoy the view and drink a nice wine or a few cold beers and watch the sun disappear. We also wandered around the city of Trujillo and saw some really fantastic old colonial buildings. Unfortunately, it is impossible to show just one photo to impress. But maybe one day we will meet again and if you are interested I can show them. I have thousands of photos.

We also visited the mud city of Chan Chan which is the largest adobe city in the world and was built around AD 850. It lasted until its conquest by the Inca Empire in AD 1470. It was the imperial capital where 30,000 people lived.

Also near here just the other side of Trujillo is the adobe brick temple called Huacas del Sol. The Huaca del Sol is an adobe brick temple built by the Moche civilization (100 AD to 800 AD). The temple is one of several ruins found near the volcanic peak of Cerro Blanco, in the coastal desert near Trujillo at the Moche Valley. The other major ruin at the site is the nearby Huaca de la Luna, a better-preserved but smaller temple.
By 450 AD, eight different stages of construction had been completed on the Huaca del Sol. The technique was additive; new layers of brick were laid directly on top of the old, hence large quantities of bricks were required for the construction. Archeologists have estimated that the Huaca del Sol was composed of over 130 million adobe bricks and was the largest pre-Columbian adobe structure built in the Americas. The number of different makers' marks on the bricks suggests that over a hundred different communities contributed bricks to the construction of the Huacas.
The Huaca del Sol was composed of four main levels. The structure was expanded and rebuilt by different rulers over the course of time. It is believed to have originally been about 50 meters in height and 340m. by 160 m. at the base. Located at the center of the Moche capital city, the temple appears to have been used for ritual, ceremonial activities and as a royal residence and burial chambers. Archaeological evidence attests to these functions.

During the Spanish occupation of Peru in the early 17th century, colonists redirected the waters of the Moche River to run past the base of the Huaca del Sol in order to facilitate the looting of gold artifacts from the temple. The operation of the hydraulic mine greatly damaged the place. In total, approximately two-thirds of the structure has been lost to erosion and such looting. The remaining structure stands at a height of 41 meters (135 feet). Still, to actually see the craftsmanship was and realize it was completed years ago is amazing.

Cajamarca

On Friday the 27th of June we decided it was time leave our wonderful coastal accommodation and to go and visit Cajamarca, a distance of 227 klms. The bus departed at 10am and arrived just before 6pm. As we left the terminal and about to look for a taxi to our preferred hostal we were approached by a woman who handed me the card of her hostal. When Valerie was along side we asked for more information and she showed her folder with photos.

The “Hostal Danoba” was 3 stars and normally they are out of our budget but as she would pay for the taxi to take us there to have a look, we did so - and she had informed us the special price was only S/.50 (A$19). It looked good and had all we wanted, so we stayed. It was a little bit out from the main square but a 20-25 minute walk was always good to get us ready for some lunch. The motos cost about S/.2.50 to S/.3 to get to the centre. During our stay we were invited to join the owners for dinner, which was lovely. We were going to share some wine or beer with them the following night but they informed Valerie that they didn’t drink. It was and enjoyable exchange.

While we were here, we first took a local bus and visited some of the grave sites of the ancient “necropolis”. There are two sites and we visited the one less visited. They still stand majestic, bearing testimony to the past grandeur of the people of Cajamarca, a valley nested in the highlands of northern Peru. The date of their construction is uncertain; some ceramic pieces have been dated to 1400 B.C. It was a vast necropolis, carved out of the surrounding rocky hill, painstakingly and with amazing precision, to house the remains of the dead of Cajamarca.

Very little is known about this curious archaeological wonder or about its builders, the Cajamarcas, who used it over a period of over 2,000 years. The Cajamarcas preceded the Incas, who moved into the valley around 1240 A.D. Atahualpa, the last Inca, was at the Royal Baths of Cajamarca, within a few miles of Otuzco, when the Conquistador Francisco Pizarro arrived in the year 1532 to conquer the Inca Empire. However, we visited the Ventanillas de Combayo the most ancient cemetery in all of Peru, located in the hill of San Cristóbal, 40 kilometres from Cajamarca.

It was a bit of a challenge trying to find the right location to catch our local bus to take us the 40 kilometres but again a local woman came to our assistance and walked around asking several people where our bus departed from. Finally, we found the place but would have to wait for 40 minutes so time for a haircut. Valerie explained carefully to the young woman as to what I wanted done and then watched her very carefully. She did a great job at only S/.5, which is less than A$2. Then at just after 11 o’clock our loaded combi bus departed. We traveled out past the old Baths of the Incas and out to the windows. We visited a site that is further out and less touristy than the one most visited and it was very rewarding. One it was free and there were no other tourist. However, on asking directions of a local, grazing his cattle, he did say we had to pay him an entrance fee. Not being previously informed of this and as there was no office, I pretended I didn’t understand and he didn’t get one and we found our own way across the fields and climbed up to have a close look. We took our few photos and then came back down to the road and waited for a bus going back into Cajamarca. We only waited about 10 minutes and were on our way back.

The following day we just wandered around the town looking at places, tasting the local cheeses and trying some of the local sweets, finding a place to buy wine of our liking and arranging a tour to the Cumbemayo Archeological site.

The Cumbemayo Archeological complex on a tour took us to a site that was only discovered in 1937 and is surrounded by an interesting stone forest that seems to mimic the silhouettes of pious friars. There was also a cliff that looked like a giant human head and caves, which included cave carvings or petroglyphs. However, one of the most interesting items at this site was the Aqueducts (1000 B.C.), a unique work of hydraulic engineering.

The Cajamarca people lived here then, and in this arid land they worshipped the water that brought life. The hills are made of porous volcanic rock which stores water in the rainy season, meting it out in the dry so that water always flowed in the channels that the ancients and their modern-day descendents cut into the stone. The Cajamarca constructed and carved for 20 km through solid stone, aqueducts and channels to bring water from Cumbe Mayo to the Cajamarca Valley, all cut with precision from solid stone or built skillfully out of stone blocks, the diverting water that once would have run west into the Pacific, east over the continental divide to irrigate the Cajamarca Valley. To see this workmanship was amazing too!
On the forth of July we caught another very early bus to Chachapoyas.

Chachapoyas / Kuelap

Chachapoyas is a city in northern Peru at an elevation of 2,235. The city has a population of approximately 20,000 people. Situated in the mountains far from the Peruvian coast, Chachapoyas remains fairly isolated from other regions of Peru and is unique due to it having over 4,500 balconies on its Spanish Colonial and Republican mansions. Hikers and adventurers visit the Chachapoya region, as it is claimed that hidden in its high-altitude cloud forests, there are still vast zones of little-explored archaeological treasures. Although the ravages of weather and time, as well as more recent attentions of grave robbers and treasure seekers, have caused damage to many of the ruins, some have survived remarkably well. Kuélap is by far the most famous of these archaeological sites, though dozens of other ruins lie besieged by jungle and make for tempestuous exploration
The bus from Cajamarca takes 12 hours due to the difficult and winding roads. It is a dirt road so it is almost impossible to travel during the rainy season.

The city was founded on September 5, 1538 by the Spanish conquistador Alonso de Alvarado "and his twenty". Local agriculture includes sugar cane, orchids and coffee growing.

On the bus we met a young Argentinean girl who had heard of a hostel so we went with her and booked into the “Hostal Nunurco”. It was good and we enjoyed cooking our steamed veggies and a very large pot of thick vegetable soup which was shared with new friends and the owners. Naturally, a nice Chillan wine as well.

Next day we endured a hard 5 hours walking thought the tropical jungle covered mountains to see the “Gocta” falls. The walk was on a muddy and hilly trail through very thick but beautiful and spectacular jungle. On the way we crossed a swing bridge and two old buildings that the locals used to extract the juice from sugar cane to make their rum. There were also two sheltered rest stops and a small shop where you could purchase drinks and even coco leaves, which Valerie purchased on the return trip to help with the walking and give her more energy.

These falls are the 3rd highest in Peru at 771 metres but only the 16th highest in the world. Still, they were great to see. However, we didn't see any of the toucans, monkeys, pumas or the Andean cock-of -the-rocks that the tourist promotion booklets mention. So I was a little disappointed.

We intend to visit Angel Falls in Venezuela early next year as they are the highest in the world at 979 metres, just 208 metres higher. However, it was very hard to get a great photo shot when close up and even though they look fantastic to view with your own eyes, when looking at the photos later they never seem quite as impressive.

Our next tour was to the fortress of Kuelap. This place consists of massive exterior stone walls containing more than four hundred buildings. The structure, situated on a ridge overlooking the Utcubamba Valley is roughly 600 meters in length and 110 meters in width. It could have been built to defend against the Huari or other hostile peoples. However, evidence of these hostile groups at the site is minimal. Radiocarbon dating samples show that construction of the structures started in the 6th century AD and occupied until the Early Colonial period (1532-1570).
The ruins of Kuelap are located at the summit of a hill that rises on the left bank of the Utcubamba River Access to Kuelap is gained via El Tingo, a town at approximately 1800m above sea level.

The monumental ruins of Kuelap are situated at 3000 metres above sea level. Judging from its sheer size, Kuelap's construction required considerable effort, rivalling or surpassing in size other archaeological structures in the Americas. The structure is almost 600 metres in length and its walls rise up to 19 metres in height.

There are multiple levels or platforms within the complex. Because of its extension, these flat elevations support about 400 constructions, most of them cylindrical. From them, only the bases now remain. In some cases, there are decorated walls with friezes of symbolic content that, in general, seem to evoke eyes and birds that take the form of a letter V in a chain.

Remains of ancient buildings in Kuelap.

The first level is accessed by three entrances, two located on the east or principal frontage, the third placed on the western wall.
The best preserved entrance, and probably the principal one, is located in the southern side of the fort. It is 3 metres wide at its base and is flanked by high walls, resembling an alleyway. This narrows sharply as it rises, culminating in a space large enough for one person to enter, forming the shape of a slice of pie. Scholars believe this entrance was defensive in nature as only one of any opposing army could enter at any time.
There are other aspects which merit consideration, including the colossal construction of Kuelap and the advanced engineering required to provide a sophisticated system of rainwater drainage and storage.

Regarding the function that Kuelap had, there is not yet a completely satisfactory response. Popularly it is thought of as a "fortress", because of its location and the high walls which support its primary level.

The high walls that cover the outer surfaces of the platform, and the tightness of the access to the city in its final stretch, suggest that the monument of Kuelap could be constructed as having a defensive character, or at least that it provided a refuge that was protected against intruders. However, to date really very little archeological research has been undertaken on this site. Again, I feel this will be a great site to re-visit in 20 or more years, when they have undertaken further excavation and reconstructed a bit more to show how it is thought that the people lived in this environment during the period of it’s occupancy.

Chiclayo / Lambayeque

On Wednesday the 9th of July we caught up with more emails and watched the semi final of the world cup between Argentina and Holland while we waited for our “Civa” bus to depart. We departed Chachapoyas for Chiclayo (S/.30 each –semi cama) at 6:15pm, so we were anticipating a cold night. However, it started out that way but didn’t get as cold as we expected as I needed to shed clothes during the night. We arrived in Chiclayo at about 4:30am and as not to be charged for an extra night’s accommodation, we waited in the terminal until about 6:30 before we walked out and walked our way about 7 blocks to a hostal just after 7am. Booked in, showered and went to bed. In the afternoon we checked out the plaza and found “I peru” the countries very efficient and helpful tourist office, (they were often our first point of call in every large town or city as they are extremely efficient and helpful) to see what there was to do and how we could best do it without using tourist agencies. We walked around taking in all the old buildings and some fantastic ones.

Here we visited the Museum of the Royal tombs of Sipan in Lambayeque. It houses the gold, silver and copper ornaments found in the tombs of the highest ranking Moche dignitaries. Also, life-sized models of the actual tombs and the mummified bodies are displayed really well but unfortunately, although it houses lots of information all the information is in Spanish and no photography is allowed. I was disappointed that in such a new museum, they would not include information in English as well. It defies logic in my opinion.

The hostal organsied an early breakfast for 6:15 and we caught out taxi 6:30 t get to the bus terminal for a 7am departure to Talara.

Talara / Lobitos

We arrived in Talara and immediately took a moto taxi to Lobitos, a beach side village that I had read about. I had read that this place was an old oil field and had fantastic surfing waves and some Aussie surfer said that in the future this place could be a Mecca for surfers from all over the world! Well, it was a dump! No real waves the day we arrived and walked around the place and didn’t like it. We left Lobitos after only the one night as it had nothing going for it, except its isolation.

We had checked in to the place where the moto driver took us to; (a surfers place) but soon found a restaurant and enjoyed our late lunch and watched the final of the World Cup. After the game we went for a longer walk around the village looking for better accommodation but there was none to be found that was at a reasonable price or standard. The village also had no place where would be able to buy wine or any other supplies either. The place we were in provided no blanket and we were cold during the night. In the early morning local government wake up the village with their very loud speakers and the Peruvian national anthem and with a flag raising ceremony in the square (7:30 – is early when you don’t get a good, nights sleep). I think the speakers were just on the roof of our room!!!! Apparently this happens once a week, every Monday morning and you guessed it – it was Monday morning.

Anyway we got up, had our shower, packed and walked down the street to have some breakfast. We enquired about the available transport to get us back into Talara so we could take another bus further north. After learning what we needed to know, we went back to our accommodation, checked out and walked down the street to find a combi. It wasn’t long and we were at the bus terminal in Talara and buying our tickets to Mancora.

Mancora

We arrived in Mancora about three hours later and there were the moto drivers all touting for us to go with them, however, one had a map of the area and lots of accommodation brochures and quoted the prices and said for S/.5 he would take us to as many places as we liked until we found one suitable? (Naturally, he was going to get our little payment and a commission from the hostal where we went! We were taken to two at S/.50 each per night but then we arrived at Mama Sirena’s which was very nice but double the price. We decided it would be worth it. A week later we enquired about extending our stay but they wanted US$200 per night for the period during the oncoming festival period. So we checked out most of the other accommodation on town.

While here we took a bus out to a nearby beach town 15 klms south called Los Organos to check out the facilities and accommodation but we found it old and very tired and with little infrastructure to make it a holiday destination for us.

Each day while at Mama Sirena’s, we ensured that we lay by the pool for at least an hour to get our daily dose of vitamin D. One must look after their health. We tried to then go visit the pool in the late afternoon too, to endure that French custom of having “an aperitif” was maintained. Not everyday in South America that we were able to live such a life so when able to, we did try to make up for it.

La Casa de Sebes, Mancora

We moved over to La Casa de Sebas on the 21st of July, just in time for Valerie’s birthday on the 22nd. It was just a walk of only 100 metres so no problem. However, the price was much better as we were entering into Peru’s “Fiesta Patrias” (National day holiday – like ‘Australia Day’ but for 3 days of continuous partying, drinking and dancing) which is celebrated all over Peru. Last year we were in Ccaranacc for it and we had hardly any sleep for 4 days.

The 22nd of July started great with a birthday call from Australia from our good mate Phil, even though Valerie had already received birthday wishes via Facebook and the emails the night before.

We had a late breakfast on the veranda, followed by Skype calls from/to Australia and France before we went for a walk along the beach. Had a lovely Strawberry and banana smoothie on the beach and then walked a bit more before turning around and going back to our room to have a nice cool Chilean, ‘Frontera’ Sauvignon Blanc and listening to an Argentinean guitarist practice his Bob Dylan and other nice music that I don’t recall. However, tragedy struck me. I had just topped up our wine glasses and put the empty bottle away; sat back into my cane chair and casually put my arm over the side of the chair to pick up my glass, but instead of picking it up from the stem, I foolishly closed my fingers and thumb around the top of the glass intending to lift it to my lap before changing to a drinking hold and it slipped out of my grip and shattered on the concrete. Valerie, being the angel, that she is, allowed me to share her glass till it was empty. Time to buy another glass, but was this going to be possible in this little beachside town? It was and we still have two but not a matching pair…..

Then, at about 3:30 we walked up to the main street to the “Saxsay Fusion” restaurant for another great curry lunch. Then in the late afternoon, after a little siesta, it was time for strawberries and champagne and cheese and biscuits.

The next 13 days were just relaxing, watching movies and enjoying more of the warm weather, sunset walks along the beach, enjoying more of the curries at the Saxsay Fusion, vegetarian meals at a local vegetarian restaurant and visiting the Pointless backpackers for lunch hamburgers and happy hour beers. The only downside was that each day there was a coolish sea breeze blowing most of the day.

On the 28th of July we took a collectivo to Punta Sal, another nearby beach resort town just to check it out.. I took lots of photos as some of the beach houses were very nice and worth dreaming about. The beach was nice, not too many people. We had lunch and walked back to the highway to catch our return bus. The next few days were just relaxing with long walks along the beach, wine and sunsets. Just enjoying life and relaxing

On the 2nd of August it was time to be on the road again so catch a Moto taxi to the bus office to on our way to Guayaquil, Ecuador.

More of our adventures and travels to come from Ecuador in the future…. Cheers

Posted by wherethehellrwe 15:44 Comments (0)

Retour au Perou

Puno-Lima

De La Paz, nous prenons un bus pour Puno. Nous n'y passons que deux jours, le temps d'aller visiter les iles Uros, sortes d'iles flottantes au milieu du lac Titicaca, que nous n'avions pas eu le temps de visiter à l'aller.
A une demi-heure de bateau de Puno, se trouve l’archipel d’îles flottantes des Uros. Les habitants de ces îles sont des descendants de la civilisation Tihuanaco (700 à 1200 ap. JC), une culture qui s’est développée sur les rives du lac avant l’apparition des incas.
Pour échapper à l’oppression des incas venus conquérir les terres de la région du lac Titicaca, des habitants ont commencé à s’enfuir sur des bateaux construits de totora, un roseau qui pousse sur le lac. Puis ils se sont rendu compte qu’il était possible de construire des îles flottantes avec ce même matériau, et ils se sont installés définitivement sur le lac.

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Les descendants directs des premiers habitants des îles ont aujourd’hui disparu, et ont été remplacés par des Aymaras, peuple riverain du lac. Aujourd’hui, ceux-ci continuent de perpétuer la tradition et vivent toujours sur les îles construites de totora, et parlent l’Aymara.
Ce roseau qui pousse dans les eaux froides du lac a des propriétés extraordinaires : en plus de son extrême résistance permettant la construction des îles, des maisons, de barques et bateaux, elle a aussi des propriétés nutritives et sert d’aliment aux habitants des îles, et même de dentifrice !! Ceux-ci réalisent aussi un très bel artisanat avec cette plante.
L’archipel est composé de 42 îles flottantes, chacune d’elles abritant 7 familles, soit environ 42 personnes. Les îles sont entièrement construites de plusieurs couches de totora, qui en se décomposant dans les couches inférieures, et avec l’aide des racines qui se développent, permettent à l’île de flotter. Tous les 2 mois environ, il est nécessaire de rajouter une couche de totora sur le dessus de l’île.
Les habitants des Uros vivent de la pêche et de la chasse d’oiseaux aquatiques qu’ils échangent contre d’autres produits sur la côte. Depuis quelques années, ils vivent également du tourisme.

De là nous nous rendons au Canyon de Colca, considéré autrefois comme le plus profond au monde. Le premier jour, nous nous levons à 5h pour aller à la Cruz del condor, sorte de mirador naturel à quelques 40 kilometres de Chivay, (le village ou nous avons passé la nuit) d'où l'on peut voir planer des condors profitant des courants ascendants.

Condor_1.jpg

La chance est de notre côté puisque les nuages sont au fond du canyon et que lorsque nous arrivons de nombreux condors planent un peu en contrebas de la croix et du fait des nuages se détachent parfaitement sur le blanc des nuages !
Le condor des Andes, noir, gris et blanc, est le plus grand des condors, mesurant 1,3 m de haut et jusqu'à 3,2m d'envergure. Il pèse 13 kg (femelle) ou 11kg (mâle). On le trouve entre 3 000 et 5 500 m d'altitude. C'est l'un des plus gros oiseaux volants. Sa grande envergure lui permet de planer en cercles jusqu'à plus de 6000 m d'altitude. Le condor des Andes utilise au maximum les courants afin d'éviter tout effort inutile : après une trentaine de battements d'ailes il est épuisé.

Le lendemain, à nouveau lever aux aurores cette fois pour descendre au fond du canyon. Distant_Mountain_View.jpgValerie_walking_down_mtn.jpgWinding_path.jpg
Nous passons la nuit au village de Sangalle servant de refuge aux trekkeurs, il est surnommé l'Oasis, quelques lodges ont été aménagés pour le repos du randonneur avant la remontée. Des piscines avec eau naturelle y ont été construites.

Resort_pool_.jpg

Ce village n'est pas relié au réseau routier, et ne possède ni d'électricité, ni eau chaude. Un conseil, prenez votre douche l'après-midi quand l'eau a été chauffée au soleil, car le matin, elle est glaciale ! Prévoyez aussi une frontale pour trouver votre chemin dans le noir !
Le lendemain nous entamons les 1200m de dénivelé... à dos de mule !

Valerie_on_Mule.jpg

Résultat : plus rapide (que nous, c'est sûr !) mais très inconfortable. Lorsque vous êtes bringuebalés dans tous les sens il est difficile de garder son assiette quand vous ne cessez de perdre les étriers, nos chaussures de rando étant trop larges pour les étriers minuscules de nos montures

Nous sommes néanmoins parvenus en haut sans encombres et à temps pour sauter dans le bus de 9h nous ramenant à Chivay, et a temps, donc pour attraper celui en direction d'Arequipa partant à 12h.

Quelques 3h plus tard nous arrivons à Arequipa et décidons de ne pas rester et de directement prendre un bus pour aller a Nazca ou nous arrivons aux environs de 4h du matin, notre bus ayant près d'une heure d'avance. Arrivés à notre hostal nous nous effondrons et quelques heures plus tard nous organisons un vol au-dessus des fameuses lignes pour le lendemain

[float=right] Nazca_.jpg

[/float]
Les lignes de Nazca sont des géoglyphes sur le sol désertique montrant diverses figures zoomorphiques, phytomorphes et géométriques. Ils furent tracés entre les années 300 et 900 ap. J.C. et furent découvertes en 1939. On ne peut les observer dans leur totalité que depuis les airs, mais il existe aussi un belvédère. Elles s'étendent sur la Pampa de Nasca et sur les collines de Palpa sur plus de 100 et 180 km1, quelques archéologues pensent y voir un calendrier astronomique, mais plusieurs théories existent sur leur fonctionnalité. Ils furent déclarés Patrimoine Culturel de l'Humanité par l'UNESCO en 1994.

Apres notre vol nous attendons pendant près de 3/4 d'heures qu'un taxi vienne nous chercher pour nous ramener à l'hostal afin que nous puissions récupérer nos bagages et aller prendre notre bus. Malheureusement un combi vient nous chercher avec plein d'autres gens son bord et nous sommes les derniers à être déposés. C'est donc avec une bonne demi-heure de retard par rapport à ce que nous avions prévu, que prenons notre bus. Par chance nous n'avons pas trop à attendre. Néanmoins un peu plus loin notre bus s'arrête et stationne pendant quelques instants afin de faire le plein de passagers. Arrivée à San Clemente, village d'où nous devons prendre un colectivo pour Ayacucho avec un peu de retard, donc...! Près de 6 heures nous séparent encore d'Ayacucho. Afin de ne pas arriver trop tard (nous avons dit à Luis que nous devrions arriver entre 22h et 22h30), nous décidons pour 10 soles de plus de prendre une voiture. D'après le chauffeur nous devrions mettre environ 5 heures. Si nous avons de la chance nous devrions même arriver plus tôt que prévu !

Néanmoins il semble qu'il devait en être autrement...

Les colectivos ne partant que quand ils sont pleins, nous avons dû attendre plus d'une heure avant que deux autres personnes fassent leur apparition...

Puis, sur la route, le chauffeur roulait assez vite a soudain heurte une pierre qu'il n'avait pas vu... Il a donc dû changer le pneu à la lumière de la petite torche que Peter a toujours avec lui. En redémarrant, le brouillard l'a contraint à ne pas dépasser les 50 kms/.h ! Résultat nous sommes arrivés à Ayacucho un peu avant minuit.

Ayacucho_Plaza.jpg

Là encore notre semaine à Ayacucho passe très vite ! Alors que nous avions initialement prévu de partir direction Huanta le Vendredi, Cristina nous invite à l'anniversaire de Luis le Dimanche. Nous décidons donc de reporter notre depart au Lundi. Le Dimanche, les invites arrivent vers 13h pour le déjeuner et la fête bat son plein jusque tard le soir. Lorsque nous montons nous coucher vers minuit et demi, il reste encore 5 personnes dont Luis (le fils), qui nous suit de près et Cristina qui monte à son tour dans la demi-heure qui suit. Les 3 derniers resteront jusqu'à 5 h du matin. Le lendemain tout le monde marche au ralenti...

Nous prenons notre bus pour Huanta ou nous arrivons une heure plus tard.

Le soir nous invitons Prudencio et Michael au restaurant et goutons ensuite à un repos bien mérité. Le lendemain, après quelques courses nous sautons dans un colectivo direction Churcampa ou nous faisons encore 2, 3 courses et prenons un mototaxi jusqu'à Ccaranacc !

Nous arrivons en début d'après-midi et avons fort à faire avant que la nuit ne tombe ! Outre un coup de ménage avant d'installer "notre lit", dans la maison de Yovana & Remy puis du ménage à faire dans la maison de Prudencio (le père de Yovana) avant de ranger les courses, préparer à manger et remplir nos bidons d'eau et "réparer" le tuyau d'arrivée d'eau dans le jardin de Prudencio. D'après lui il suffit juste de reconnecter 2 tuyaux et de les coller... Lorsque Peter trouve la "fuite", cela s'avère plus complique que prévu... En fait, les tuyaux n'étant pas enterres, quelqu'un a vraisemblablement marche dessus et casse le tuyau a l'intérieur du "T". Il faut donc un T et deux morceaux de tuyau pour les rallonger. Or pensant d'après les explications de Prudencio qu'il s'agissait juste de recoller 2 tuyaux, nous n'avons acheté qu'un simple tube de colle.

Alors que je parle avec l'un des enfants de l'école, Marino m'interpelle et me salue. Nous descendons lui dire bonjour. Dans sa main, un raccord de plomberie et une petite scie pour couper les tuyaux. Peter fait mine de lui subtiliser. Alors que tous rient je lui explique notre problème de fuite et lui demande si par hasard l n'aurait pas un raccord en T ? Il me désigne son collègue. Le temps d'aller chercher la pièce chez lui et le voilà de retour. Quelques instants plus tard notre problème est réglé ! Il suffit juste d'attendre jusqu'au lendemain avant de reconnecter l'eau afin de laisser le temps à la colle de sécher et le tour est joué.

Deux jours plus tard, Remy & Yovana devant arriver avec Prudencio, nous voulons avoir tout prêt

Le jour "J", tout est prêt pour les accueillir et nous attendons leur arrivée avec impatience ! D'après nos calculs ils peuvent arriver n'importe quand à partir de 15/16h...

Néanmoins les heures passent puis le soir arrive et toujours pas le moindre signe d'eux...!

Nous commençons à nous prendre un apéro en nous disant que ça les fera venir, puis commençons à manger, jusqu'à ce nous décidions de nous diriger vers la maison ou nous avons notre chambre. N'ayant toujours aucune nouvelle nous essayons de nous connecter à internet pour nous changer les idées... Par chance, ce soir internet fonctionne. Lorsque nous prenons la décision de nous coucher, il est 1h du matin et toujours pas le moindre signe ! Nous sommes vraiment inquiets.

Le matin au petit jour, donc à 5h du matin, on tambourine à la porte et Remy nous crie qu'il est l'heure du petit déjeuner ! Plus de peur que mal, donc, étant arrives tard, ils sont restes dormir chez la mère de Yovana et ont totalement oublie de nous prévenir !!!
Vue_de_Ccaranacc.jpgVue_de_Ccaranacc1.jpgPaysage_au..e_Ccaranacc.jpg
Leur séjour passe extrêmement vite. D'abord parce qu'ils doivent travailler pendant plusieurs jours dans la chacra du père de Yovana et, cela étant plus facile, ils dorment chez la mère de Yovana, puis parce qu'ils doivent passer quelques jours à Huanta, ayant quelques affaires à régler.
Nous décidons de nous rendre à Lima plus tôt que prévu, notamment parce que Peter a des médicaments à renouveler et qu'il y a peu de chances qu'il les trouve a Ayacucho.

La veille de l'ascension, nous nous rendons à Huanta pour dire au revoir à Prudencio et y retrouvons Remy et Yovana. Dès le lendemain nous prenons un bus direction Huancayo afin d'y prendre le train le plus haut d'Amérique du sud (et le 2nd au monde) jusqu'à Lima.
Lorsque nous entendons parler del tren de las nuebes ou train des nuages, le plus haut train des Amériques (second au monde récemment dépassé par une ligne chinoise au Tibet), dans notre esprit, cela ne fait aucun doute : Nous ne savons, à ce stade, ni quand, ni comment mais nous allons le prendre !
Apres recherches, il y a 332 kms de trajet, 4 800 mètres de dénivelé positif, 1 700m de négatif, 58 ponts (le plus long fait 218 m), 69 tunnels (le plus long fait 1,4 Km), son point culminant étant a 4818 m ! Il utilise la technique du "zigzag" pour affronter les fortes pentes : le train fait un bout de trajet en marche avant (tracté par la locomotive), puis un autre en marche arrière (poussé par la loco), puis à nouveau en marche avant, etc.

A raison de seulement 9 km par an, il a fallu trente-huit années de travail acharné pour construire cette voie ferrée, tracée par l’industriel américain Henry Meiggs. (“Là où les lamas peuvent passer, la voie peut être tracée.”) Plusieurs inondations et glissements de terrain ont retardé les travaux, plus de 2 000 ouvriers sont morts de maladies et le projet a failli ruiner le Pérou, mais il a également permis d’exploiter les vastes ressources minérales et agricoles des Andes sur les marchés péruvien et international. Initiée en 1870 et achevée en 1908, cette ligne de chemin de fer fut décrite comme l’une des merveilles de l’ingénierie mondiale. Elle constitue aujourd'hui l'un des vestiges du réseau ferroviaire péruvien et doit sa survie au tourisme.

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La durée du voyage est théoriquement de 12h (contre 7 à 8 heures en bus), En ce qui nous concerne, le voyage dure 14h : En arrivant à l'hôtel (backpackers), que, pour une fois nous avions réservé à l'avance, nous apprenons que, ne nous voyant pas venir, ils ont donné notre chambre a d'autres personnes ! Ils nous proposent donc une chambre avec 2 petits lits. J'explique donc avec le sourire qu'on nous avait assuré qu'une chambre double nous était réservé, que sommes fatigues et que nous acceptons la chambre proposée à condition qu'on nous fasse une réduction sur le prix de la chambre...
Comme par miracle tout s'arrange et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, on nous annonce que nous pouvons finalement occuper la chambre que nous avions réservée !

Dans le train nous avons rencontré Rocio et Rafael. 2 amis qui sont allés passer quelques jours durant la Semana Santa à Huancayo. Rocio et moi nous sommes promis de rester en contact. Elle nous a proposé de nous aider à obtenir un rendez-vous chez un de ses amis, cardiologue et parlant anglais. (Nous la reverrons d’ailleurs dans la salle d'attente lors d'un rendez- vous) et nous lui promettons, lorsque nous serons au Costa Rica, de lui envoyer un mail lorsque nous arrivons et elle devrait venir nous y retrouver car elle a des amis là-bas.

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Nous passons un peu plus de 5 semaines a Lima, d'abord dans un backpackers au centre-ville, recommande par Remy, puis dans un petit appartement que nous louons a Miraflores pendant 5 semaines et enfin quelques jours dans un autre backpackers non loin de ce dernier.

Au cours de notre temps passe dans la capitale, nous profitons d'un bon accès internet pour régler différents "problèmes administratifs" tels que faire ma déclaration d'impôts, et organiser nos visas de 6 mois pour l'Equateur, cela requérant notamment un extrait de casier judiciaire et un certificat médical... etc.

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Las islas flotantes, lago Titicaca

lago Titicaca, Puno

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Posted by wherethehellrwe 13:37 Archived in Peru Comments (0)

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